Associés aux producteurs de lait, Emmi et Nestlé lancent une vaste initiative en faveur du climat

Emmi et Nestlé lancent l’initiative Lait KlimaStaRen collaboration avec le producteur de lait aaremilch AG et la coopérative Zentralschweizer Milchproduzenten (ZMP). Elle a pour objectif d’acquérir des connaissances scientifiques afin de rendre la filière du lait suisse plus durable et plus dynamique en matière de protection du climat et d’utilisation efficiente des ressources. Grâce à une approche sur mesure, l’initiative entend réduire de 20% en moyenne les émissions de gaz à effet de serre issues de la production laitière. Le projet est soutenu par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) et inclura environ 300 exploitations agricoles pilotes. La Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Zollikofen (Berne) et l’EPFZ accompagnent le projet en tant que partenaires scientifiques.

En Suisse, les vaches laitières font partie d’une agriculture durable, adaptée aux conditions locales. Elles transforment l’herbe sans grande valeur pour l’alimentation humaine en aliment riche en substances nutritives. La question se pose de savoir comment l’industrie laitière peut encore réduire son impact sur le climat. Autrement dit, comment les vaches peuvent à long terme faire partie intégrante d’une agriculture durable et adaptée aux conditions locales.

Selon les estimations des Nations Unies, l’industrie laitière représente 3% des émissions totales de CO2 au niveau mondial1. Même si elle ne fait pas partie des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, il convient de réduire son empreinte, notamment en ce qui concerne les émissions de méthane des vaches, défavorables au climat.

En outre, des progrès en la matière sont dans l’intérêt premier de l’agriculture locale. En effet, selon les scénarios du National Centre for Climate Services de la Confédération2, le climat devrait à l’avenir être plus sec et plus chaud, en Suisse également, tout en se caractérisant par des épisodes de fortes précipitations plus fréquents. Selon les régions, les conséquences de cette évolution peuvent être très négatives.

Rôle pionnier en matière de durabilité

L’objectif de Lait KlimaStaRest de créer une base commune pour le déploiement d’une économie laitière suisse plus durable, respectueuse des ressources, adaptée localement et idéalement positionnée sur la voie du succès à long terme. Pour ce faire, Nestlé, Emmi, aaremilch AG et ZMP, quatre acteurs importants de la branche, ont uni leurs efforts.

L’initiative visant à améliorer l’utilisation durable des ressources naturelles et l’exploitation future de ses résultats pouvant avoir un impact décisif, elle est également soutenue financièrement par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) dans le cadre du programme des ressources agricoles (art. 77a LAgr).

Ensemble, les initiateurs du projet entendent réduire l’empreinte climatique du lait et, in fine, des produits laitiers, en répondant à une préoccupation grandissante des consommateurs. Pour ce faire, ils interviennent à la première étape de la chaîne d’approvisionnement, à savoir la production laitière elle-même. Quelque 300 exploitations seront impliquées dans le projet, accompagnées par des experts issus des instituts de recherche partenaires et des transformateurs.

20% d’émissions de gaz à effet de serre en moins

Les partenaires du projet visent à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre issues de la production laitière. Pour atteindre cet objectif, quatre domaines d’intervention sont définis : alimentation, gestion du troupeau, énergie et fertilisants. Les progrès seront mesurés par des méthodes scientifiques et des technologies d’analyse spécialement développées pour ce projet.

Ses promoteurs ont également fixé l’objectif ambitieux de réduire de 20% laconcurrence alimentaire et la concurrence pour l’utilisation des surfaces.La première signifie que l’on nourrit des animaux avec des aliments qui conviendraient à l’alimentation humaine – par exemple le blé donné aux vaches. La seconde apparait lorsque l’alimentation des animaux provient de terres arables sur lesquelles des denrées alimentaires pourraient être cultivées. Ces interactions indésirables doivent être réduites grâce à des méthodes d’alimentation économes en ressources et à une économie laitière basée sur les fourrages.

Des incitations positives pour les exploitations laitières

Les exploitations intéressées peuvent dès maintenant s’inscrire auprès des organisations de producteurs. Elles recevront une analyse spécifique de l’empreinte carbone de leur lait afin d’élaborer des stratégies adaptées à chaque exploitation. Chacune sera libre de choisir les mesures à appliquer et recevra des incitations à leur mise en œuvre grâce à un modèle de primes axé sur les résultats.

La durée du projet est prévue pour six ans. Tous les participants espèrent que les résultats obtenus, basés sur une démarche scientifique, permettront de mettre en œuvre des mesures ciblées au-delà du projet et contribueront à réduire l’empreinte de l’industrie laitière suisse, qui demeurent plutôt modérées en comparaison internationale.

Le projet Lait KlimaStar participe aux ambitions climatiques d’Emmi et de Nestlé, qui souhaitent toutes les deux atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 et poursuivent d’autres objectifs qui leur sont propres en matière de protection du climat.

Pour plus d’informations, cliquez ici :

 

1 UN Food and Agriculture Organization: Greenhouse Gas Emissions from Agriculture, Forestry and other Land Use 2014

2 NCCS National Centre for Climate Services: Schweizer Klimaszenarien CH2018

8 Fragen an Ivo Gaube

Was gibt es Schöneres, als mit einem Glas Prosecco, Champagner oder Cava die kleinen und grossen Momente des Lebens zu feiern?

Ivo Gaube, Geschäftsführer von Henkell Freixenet, gibt einen Einblick in die Welt der «Bubbles». Das Interview hat Thomas Breitinger geführt und ist unter PDF abrufbar.

Dieser Beitrag ist durch eine  Kooperation zwischen PROMARCATM  und dem Magazin persönlich entstanden.

«Teilrevision Umweltschutzgesetz – Schweizer Kreislaufwirtschaft stärken»

Promarca unterstützt die Stossrichtung und die Zielsetzung der parlamentarischen Initiative der UREK-N, denn die Kreislaufwirtschaft ist für unsere Mitglieder ein zentrales Thema. Der Teilrevi­sionsentwurf ist ein wichtiger und nützlicher Schritt hin zu mehr Kreislaufwirtschaft.

Die Markenartikelindustrie ist sich ihrer Verantwortung bewusst und arbeitet bereits heute an der Schliessung der Kreisläufe. Der Bund soll diesen Prozess mit klaren Rahmenbedingungen und Anreizen zusätzlich unterstützen bzw. beschleunigen. Darum sind Massnahmen zur Unterstützung der Kreislaufwirtschaft willkommen.

Positiv hervorheben möchten wir insbesondere auch, dass die Vorlage auf eine enge Zusammen­arbeit mit der Wirtschaft abzielt: Dabei sollen bewährte Branchenvereinbarungen und freiwillige Massnahmen gestärkt werden und regulatorische bzw. administrative Hemmnisse verringert werden.

Markenartikelhersteller sind Treiber von Innovation, daher begrüsst Promarca die Innovations­förderung bzw. die Anreizschaffung durch die Förderung von Initiativen und Innovationen von ressourcenschonenden Technologien und Lösungen (Art. 49 Abs. 3 VE-USG).

Es gibt in der Vernehmlassung des VE-USG einige Punkte, welche dem Ziel, die Kreislauf­wirtschaft in der Schweiz zu verankern, entgegenstehen. Promarca empfiehlt der Kommission folgende Punkte zu berücksichtigen:

  • Einwegprodukte (Art. 30a): Produkte, die für eine einmalige und kurzfristige Verwendung bestimmt sind, gehören zu den am häufigsten «gelitterten» Gegenständen. Die Vermeidung oder Reduzierung solcher Produkte hat einen positiven Einfluss auf das Littering. Promarca teilt die Meinung der Mehrheit, dass mildere Massnahmen bereits heute möglich sind, und erachtet die geltenden Bestimmungen deshalb als ausreichend.
  • Ausgestaltung der Entsorgungsgebühr (Eco-Modulation): Es gibt noch offene Punkte im Bereich Finanzierung, die noch geregelt werden müssen. Art. 32abis soll mit einem weiteren Absatz ergänzt werden, der dem Bundesrat die Kompetenz übertragen würde, besonders umwelt- und ressourcenschonende sowie auch besonders kreislauffähige Produkte bei der Festlegung der Höhe der Entsorgungsgebühr innerhalb des Verursacherprinzips i.S.v. Art 2 und Art. 32 ff. USG zu bevorteilen. Mit finanziellen Anreizen könnte die Kreislaufwirtschaft gestärkt werden. In Branchenkreisen kennt man diese Praxis als Eco-Modulation.
  • Entsorgungsbegriff i.S.v. Art. 7 Abs. 6bis VE-USG: Der Entsorgungsbegriff wird gemäss Seite 15f. des Kommissionsberichts erweitert und soll sich demjenigen der EU anlehnen. Er wird dadurch klarer definiert und hat eine weitergehende Bedeutung als derjenige im aktuell geltenden USG. Es besteht allerdings noch eine gewisse Unsicherheit, weil die Details der Bedingungen und Abgrenzung der Tätigkeiten zur Vorbereitung der Wiederverwendung erst «zu einem späteren Zeitpunkt» in den Vollzugsbestimmungen definiert werden sollen. Damit die Produzentenorganisationen in der Praxis nicht eingeschränkt werden, ist es wichtig, dass dem Kerngedanken der Kreislaufwirtschaft bei der Konkretisierung dieses Begriffes Rechnung getragen wird.
  • Potentielle Blockaden durch marktbeherrschende Unternehmen i.S.v. Art 31b Abs. 4 und Art. 32ater: Wie bereits einleitend erwähnt, begrüsst Promarca die Förderung innova­tiver und privatrechtlicher Branchenvereinbarungen in der Abfallwirtschaft. Der Fokus auf eigenverantwortliche Lösungen ist korrekt: Um die Wettbewerbsfähigkeit der Industrie durch die Kreislaufwirtschaft zu stärken, muss ihr die notwendige Flexibilität gegeben werden, sich aktiv in den Prozess zu integrieren. Allerdings besteht durch die Verbindung von Art. 31b Abs. 4 und Art. 32ate die Gefahr, dass marktmächtige Marktteilnehmende mit einem Markt­anteil von über 20% die Branchenvereinbarung blockieren und ein eigenes, nachgelagertes finanziertes System implementieren könnten (z.B. Gebührensack). Gleich­zeitig könnte daraus ein Ungleichgewicht zu Gunsten grösserer Marktteilnehmenden resultieren, welche alleinigen Zugriff auf die Wertstoffe haben. Dieser Ansatz führt zu nachgelagert finanzierten Systemen, welche nicht dem Sinn der Kreislaufwirtschaft entsprechen. Denn die nachgelagerten Systeme setzen mit der Finanzierung direkt beim Konsumenten an. Produzenten hätten weder einen Anreiz ihre Verpackungen zu optimieren, noch Zugriff auf die Sekundärrohstoffe, um diese wieder in die Produktion zurückzuführen.
  • Ressourcenschonende Gestaltung von Produkten und Verpackungen: Es ist wichtig, dass in der Schweiz kein «Swiss Finish» herbeigeführt wird. Allfällige Anforderungen und Fristen hinsichtlich kreislauffähiger Verpackungen sollten sorgfältig abgewogen werden und unbedingt mit den wichtigsten Handelspartnern koordiniert und mit den Anforde­rungen der EU harmonisiert Generell empfehlen wir, dass mit Anreizen statt Verboten hinsichtlich ressourcenschonender Gestaltung von Produkten gearbeitet wird.
  • Plattformbetreibung durch den Bund (Art. 10h Abs.2): Es besteht grundsätzlich kein Bedarf, dass der Bund und die Kantone zusätzlich eine eigene Plattform betreiben, da es in diesem Bereich einige private Initiativen gibt, in welchen die öffentliche Hand bereits eingebunden ist. Wünschenswert wäre, wenn der Bund im Rahmen der Möglichkeiten die bestehenden Plattformen unterstützt.
  • Anreize schaffen – Definition quantitativer Ressourcenziele durch den Bundesrat (Art. 10h Abs. 3): Eine regelmässige Berichterstattung über den Verbrauch von natürlichen Ressourcen und die Entwicklung der Ressourceneffizienz werden von Promarca begrüsst. Es wäre allerdings zielführender, wenn anstatt auf quantitative Ressourcenziele auf Anreize gesetzt werden würde.

Für Promarca Mitglieder ist es wichtig, dass die optimierte Kreislaufwirtschaft nicht durch Handels­barrieren verhindert wird. Konkret heisst das, dass allfällige potentielle lokale Geschäftsmodelle zur Optimierung der Schweizer Kreislaufwirtschaft nicht durch erschwerte Rahmenbedingungen verhindert werden. Handelsbarrieren sollen abgebaut werden, wo eine rein lokale Kreislaufwirt­schaft wirtschaftlich nicht tragbar ist.

Jedes Material hat einen eigenen Charakter

Seit 2021 präsentieren sich die Promarca Awards im neuen Glanz. Der Designer der «Award-Familie» ist Juri Roemmel aus St. Gallen. Er besitzt den Bachelor in Product and Industrial Design der «École cantonale d’art de Lausanne» (ECAL). Promarca im Gespräch mit Juri Roemmel.

 

Juri, Du hast für Promarca die drei Awards (Brand, Explorer und Star) kreiert. Was wolltest Du mit den Skulpturen ausdrücken?

Bei der Konzeption für die Awards lag für mich ein Thema im Fokus: Ich habe die Form nicht entsprechend der Thematik der Preise gewählt, sondern mich bewusst für ein Design entschieden, das Promarca verkörpert. Die Form soll das Branding von Promarca repräsentieren und das unverkennbare Erscheinungsbild des Verbands unterstreichen. Der Ausschnitt aus der monolitartigen Form zeigt die Bildmarke (Schweif) von Promarca.

 

Was ist die Besonderheit der Materialien, die Du verwendet hast?

Wie bereits erwähnt wird bei allen Awards die gleiche Form verwendet. Mein Ziel war, das Material und deren Oberflächenbehandlung passend zum jeweiligen Thema zu wählen.
Für den Award «Brand of the Year» wählte ich den Stein Azul Macaubas. Ein sehr edler Quarzit, welcher mit wunderschönen blauen Adern versehen ist. Er schafft mit seiner blauen Farbe einen Link zum Erscheinungsbild von Promarca. Der Stein symbolisiert zusätzlich den Grundbaustein für den Erfolg eines Unternehmens – was ich für diesen Award als sehr passend empfand. Um mich dem Aussehen eines Sterns anzunähern, wählte ich für den Award «Star of the Year» eloxiertes Aluminium mit einer hellen und glänzenden Oberfläche. Der «Explorer of the Year» ist aus Eichenholz gefertigt. Dieses enthält eine grosse Menge an Gerbsäure, im Zusammenspiel mit Eisen und Essig kommt es zu einer chemischen Reaktion, welche die Oberfläche des Holzes in ein schönes Schwarz verwandelt. Die Behandlung und deren Farbe steht dabei für die Entdeckung neuer Wege und den Schritt ins Unbekannte.

 

Auf welche Herausforderungen bist Du bei der Ausführung gestossen?

Ein Design auf verschiedene Materialien anzuwenden ist immer eine Herausforderung. Jedes Material hat einen eigenen Charakter und reagiert unterschiedlich auf verschiedene Formen. Stein ist hierbei besonders tükisch, denn es ist schwierig kleinere Objekte aus Stein zu fertigen. Hinzu kommt, dass Azul Macaubas ein sehr harter und edler Stein auf dem Markt ist und man ihn im üblichen Handel nicht als Massivblock bekommt. Entsprechend gross waren die Bemühungen einen Lieferanten zu finden, der bereit war ein Stück mit diesem geringen Gewicht zu liefern.

 

Wo findest Du Inspiration für Deine Werke?

Da bin ich sehr pragmatisch, meine Inspirationsquelle ist die Realität. Mich interessiert ehrliches Design, das mit der Thematik in Einklang ist. Die Awards sind ein gutes Beispiel: Ich beobachte genau, suche das Potential im Vorhandenen und kombiniere diese mit meinen eigenen Visionen. Hier gilt es die richtigen Schlüsse zu ziehen und diese gut umzusetzen. Wenn dies richtiggemacht ist, fühlt sich das Objekt natürlich an, als wäre es schon immer da gewesen.

 

Wenn Du Deinen Stil in drei Worten beschreiben müsstest, dann wären es welche?

Empirisch, pragmatisch, grafisch

 

Du hast an der ECAL Deinen Bachelor in Product and Industrial Design abgeschlossen. Was sind Deine beruflichen Ziele?

Vor meinem Studium war ich als Grafiker tätig und dies hat mir den Grundbaustein in der Gestaltung gegeben. Nun habe ich in meinem Studium das 3-dimensionale Gestalten weiterentwickelt und viel neues, insbesondere industriebezogenes, Wissen erlernt. Ich interessiere mich sehr dafür, gestalterische Lösungen zu verschiedenen Themen zu finden. Mein Fokus liegt dabei auf Arbeiten in den Bereichen Objekt- & Möbeldesign, Artdirection und der Raumgestaltung. Mich interessiert die Gestaltung als Ganzes. Auf was ich mich dabei in Zukunft fokussieren will, behalte ich mir offen.

La fin de l’îlot de cherté ?

L’année 2022 amène avec elle des modifications dont les répercussions font à l’heure actuelle encore débat.

Les consommateurs peuvent toutefois se réjouir : les distributeurs étrangers vendant en ligne ne pourront plus rediriger la clientèle suisse sur une page suisse. La Commission de la concurrence s’était déjà occupée de ce dossier par le passé et avait déjà édicté des principes pour le commerce en ligne. L’industrie de l’article de marque, dont les produits sont vendus presque exclusivement par le biais du commerce de détail, n’est pas directement concernée par cette clause.

La mise en place du concept de « pouvoir de marché relatif » aura un élément dont il faudra tenir compte. En effet, cette nouvelle disposition va même plus loin que l’initiative pour des prix équitables déposée initialement, puisqu’elle étend désormais l’interdiction d’abus prévue par l’article 7 de la loi sur les cartels aux entreprises disposant d’un pouvoir de marché relatif. Mais qui peut être considéré comme ayant un pouvoir de marché relatif ? La Commission de la concurrence et les tribunaux devront développer au cours des prochaines années une pratique en la matière. Le fait que certaines relations de dépendance économiques aient été pointées par la Commission de la concurrence par le passé pourrait se révéler être un atout. Mais le « pouvoir de marché relatif » devrait tout de même représenter un casse-tête dans les années à venir.

Ces modifications auront-elles un effet quelconque sur ce que l’on appelle communément « l’îlot de cherté », mais qui en réalité est un îlot de coûts élevés et de prospérité ? Probablement pas.

Un commentaire d’Anastasia Li-Treyer, directrice de Promarca

Garden Gourmet Vuna, un exemple de réussite suisse

Promarca s’est entretenue avec Eugenio Simioni, CEO de Nestlé Suisse, au sujet de la particularité du « Garden Gourmet Vuna », du procédé de fabrication et de l’évolution des besoins des consommatrices et consommateurs ces dernières années (voir le PDF).

La glace Magnum Double Gold Caramel Billionaire a conquis le cœur des consommatrices et consommateurs

Promarca s’est entretenue avec Thierry Mousseigne, CEO d’Unilever Suisse, au sujet du favori des consommatrices et consommateurs, du message et du style de vie à la base du produit ainsi que de sa glace Magnum préférée (voir le PDF).

 

La Suisse : petite, complexe et innovante, avec un niveau de vie élevé

L’essentiel en bref

En Suisse, les prix sont plus élevés que dans les pays voisins. Cela est dû au niveau de vie élevé, à l’influence des réglementations et à la concentration de la distribution.

Promarca, la voix engagée des marques, salue les mesures qui luttent contre les facteurs de coûts et qui favorisent une concurrence libre et équitable.

 

Position  de Promarca

En raison de la concurrence entre les sites de production, la Suisse doit sans cesse optimiser les conditions-cadres relatives aux innovations et aux investissements. Des conditions-cadres favorables à la concurrence sont nécessaires. Il s’agit notamment de réduire les réglementations et les obstacles au commerce qui entravent la concurrence et renchérissent inutilement les produits.

Les comparaisons de prix avec l’Allemagne donnent une image faussée, car c’est le pays de l’UE qui affiche le niveau de prix le plus bas. Un alignement complet du niveau des prix sur celui de l’Allemagne, même si les changements nécessaires sont mis en œuvre, n’est donc pas réaliste. Certains facteurs de coûts subsistent, tels que la petite taille du marché, le plurilinguisme, la forte densité de l’offre et la concentration de la distribution.

La prise de position avec des explications supplémentaires peut être trouvée sous PDF.

 

 

11 Fragen an Veronika Elsener

Thomas Breitlinger im Gespräch Veronika Elsener, Chief Marketing Officer von Victorinox. Sie arbeitet seit 25 Jahren in unterschiedlichen Positionen beim Taschenmesser-Hersteller. Seit 2009 kümmert sich Veronika Elsener um den kontinuierlichen Aufbau des Brand Managements.

Die Victorinox AG ist seit der Übernahme des Konkurrenten Wenger im Jahr 2005 alleiniger Produzent der patentgeschützten Schweizer Taschenmesser in zahlreichen Ausführungen. Daneben gehören Küchenmesser, Armbanduhren, Reisegepäck und Accessoires sowie Parfüm zum Victorinox-Sortiment.

Das Interview ist unter PDF abrufbar.

Dieser Beitrag ist durch eine  Kooperation zwischen PROMARCATM  und dem Magazin persönlich entstanden.

« Développement durable : notre savoir, vos possibilités d’action »

Le développement durable est un thème central pour Promarca et ses membres. Une marque ne se crée pas du jour au lendemain ; il s’agit d’un accomplissement à chaque étape de la chaîne de création de valeur. Les membres de Promarca soutiennent les 17 objectifs de la Confédération et fournissent d’innombrables efforts pour rendre le monde durable et en prendre soin. Le thème du développement durable est pertinent pour l’ensemble de la chaîne de création de valeur. Une fois par an, l’association réalise une enquête sur le développement durable auprès de ses 103 membres. Cette année, elle a été réalisée en collaboration avec l’institut d’études de marché Ipsos et, pour la première fois, les résultats d’un sondage mené auprès des consommatrices et consommateurs en Suisse sont également disponibles.

Promarca s’est entretenue avec Martin Fenböck, Senior Client Director & Regional Division Leader d’Ipsos, au sujet des principaux résultats de l’analyse.

 

Quelles sont les principales conclusions de votre analyse ?

Les membres de Promarca soutiennent les objectifs de la Confédération et prennent des mesures concrètes en faveur de la durabilité écologique, sociale et économique. Ce thème est pertinent pour l’ensemble de la chaîne de création de valeur.La population suisse considère la lutte contre le changement climatique comme une mission commune des citoyennes et citoyens, des entreprises et du gouvernement. Les consommatrices et consommateurs suisses souhaitent contribuer à cette lutte par des mesures telles que le recyclage, la réduction des déchets alimentaires, le recours au télétravail, etc.

 

L’analyse aboutit à la conclusion que le changement climatique est perçu par la population suisse comme une mission sociale commune. Toutefois, les consommatrices et consommateurs ont indiqué dans le cadre de l’enquête qu’ils faisaient déjà tout pour y parvenir. Alors comment les inciter à contribuer davantage ?

La première étape consiste à faire preuve d’une grande confiance en ses propres actions en matière de lutte contre le changement climatique. Il s’agit d’un sujet important et les gens veulent apporter leur contribution. Dans le même temps, environ un tiers d’entre eux déclarent déjà faire tout ce qu’ils peuvent en prenant différentes mesures concernant, par exemple, l’économie d’énergie et d’eau. Pour passer ensemble à l’étape suivante, les mesures et leur utilité doivent être bien expliquées. Plus elles sont concrètes, mieux c’est. Il faut avouer que c’est un défi pour les décideurs ; certaines mesures s’avèrent efficaces à long terme mais leur valeur à court terme n’est pas toujours immédiatement perceptible pour les individus.

 

En quoi les consommatrices et consommateurs suisses sont-ils différents de ceux d’Europe ? Y a-t-il des pays sur lesquels la Suisse pourrait prendre exemple en matière de recyclage ?

Par rapport à d’autres pays européens, la disposition à recourir plus souvent au télétravail est plus forte en Suisse. De même, en Suisse, les consommatrices et consommateurs citent plus souvent les mesures pour éviter le gaspillage alimentaire qu’en France et en Allemagne. La moitié des Suissesses et des Suisses déclarent déjà faire tout leur possible en matière de recyclage. Un tiers souhaite même contribuer davantage qu’auparavant. Les chiffres sont assez comparables à ceux d’autres pays européens.

 

Comment les fabricants d’articles de marque peuvent-ils aider les consommatrices et consommateurs à modifier leur comportement ?

En principe, les consommatrices et consommateurs suisses souhaitent adopter un comportement respectueux de l’environnement. Les mesures idéales sont donc celles qui leur permettent de contribuer sans avoir à fournir trop d’efforts personnels. Ces mesures peuvent comprendre, par exemple, l’étiquetage transparent des ingrédients, l’information dans les rayons ou sur les emballages, des adaptations au niveau du matériel d’emballage sans faire trop de concessions quant à la manipulation des emballages, etc.

 

33 % des membres de Promarca interrogés ont indiqué ne pas connaître les 17 objectifs de développement durable de la Confédération. À quoi cela pourrait-il être dû ? Que pourrait améliorer la Confédération pour communiquer ces objectifs ?

Les objectifs ont d’abord été définis sur le plan international par l’ONU, puis adaptés par la Suisse aux spécificités locales. Plus les mesures auront un impact concret sur les membres de Promarca, plus l’attention de ces derniers sera portée sur les 17 objectifs de développement durable.

 

Les membres de Promarca partent du principe qu’il y a un décalage entre ce que disent les consommatrices et consommateurs et ce qu’ils achètent en magasin. Avez-vous constaté une telle divergence dans votre analyse ?

Du point de vue des consommatrices et des consommateurs, le développement durable prend de plus en plus d’importance. Cela s’observe également dans les sondages. Dans le même temps, l’achat d’un produit donné en magasin dépend toujours de nombreux critères différents. Il peut s’agir de plus en plus souvent de la durabilité, mais le goût, le prix, la marque, la disponibilité du produit, la commodité d’utilisation, et bien d’autres critères jouent également un rôle. C’est ce que nous constatons régulièrement lorsque nous accompagnons les innovations en Suisse. En outre, il peut être parfois difficile pour les consommatrices et consommateurs d’identifier la plus-value d’un produit lors de leur brève prise de décision en magasin. C’est pourquoi les informations figurant sur l’emballage jouent un rôle important.

 

Cette divergence est-elle également perceptible dans d’autres pays européens ?

Oui, tout à fait, c’est également le cas dans d’autres pays européens.

 

Vous trouverez un résumé des principaux résultats dans le fichier PDF.